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REVUE DE PRESSE - ASCANIO

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Dans son édition du 24 novembre 2017, la Tribune de Genève, sous la plume de Rocco Zaccheo, consacre une avant-première à la création d’« Ascanio ». Après avoir placé l’œuvre dans le contexte historique de sa composition, le journaliste donne la parole à Guillaume Tourniaire qui explique pourquoi, selon lui, ce chef d’œuvre de Camille Saint-Saëns n’a pas connu l’éclat qu’il mérite. Rocco Zaccheo poursuit en mettant en avant « la fulgurante beauté de la musique » et en rendant brièvement compte de l’important travail fourni par les très nombreux artistes impliqués dans ce projet et observés pendant les répétitions.

 

C’est sous le titre « Révélation d’un authentique chef d’œuvre » qu’Yvan Beuvard rend compte d’« Ascanio » sur le site forumopera.com le 25 novembre 2017. Il met d’abord en évidence le fait qu’il était grand temps que la partition soit révélée dans son intégralité au grand public, rendant hommage à la ténacité de Guillaume Tourniaire qui non seulement s’est attelé à la reconstitution de la partition originale, mais aussi a convaincu la direction générale de la Haute Ecole de Musique et celle du Grand Théâtre de Genève de contribuer à son exécution. Pour Yvan Beuvard, le succès est venu bien sûr de l’excellence du plateau réuni, aussi de la subtilité avec laquelle l’œuvre a été mise en scène, bien qu’il s’agisse d’une exécution en concert (modifications de l’éclairage, couleurs de l’orchestre, gestuelle des interprètes). Passant en revue les cantatrices et chanteurs, il ne ménage pas ses éloges, tout en soulignant honnêtement ce qui lui a moins plu. Il conclut en adhérant totalement aux prestations de l’orchestre, des chœurs et du chef ! 

 

Dans Le Temps du 26 novembre 2017, Sylvie Bonier salue l’engagement de toutes et de tous dans cette  « aventure pédagogique et historique ». Elle souligne l’abondance du matériel musical, la consistance du livret et des situations psychologiques et dramatiques qui font qu’une réalisation scénique paraît maintenant indispensable. Pour les solistes, Sylvie Bonier place Jean-François Lapointe « en haut de l’affiche » et ne manque pas de relever « la brillante » Eve-Maud Hubeaux, « la lumineuse » Clémence Tilquin, « la très lyrique » Karina Gauvin. Plus critique envers les voix masculines, Sylvie Bonier conclut avec « une distribution de jeunes voix encore à mûrir ». 

 

Sur concertonet.com, le 27 novembre 2017, Claudio Poloni titre “une exhumation flamboyante » ! Il a été impressionné par les dimensions de l’œuvre et donc par le gigantesque travail accompli par Guillaume Tourniaire pour la restituer et l’interpréter avec un enthousiasme communiqué à toutes les forces réunies. Louant le fait que la distribution soit entièrement francophone, le critique met en évidence la prestance et l’expression de Jean-François Lapointe, la fougue de Bernard Richter, le tempérament de feu de Karina Gauvin, la sensualité d’Eve-Maud Hubeaux et la fraîcheur de Clémence Tilquin, le reste de la distribution étant « à l’avenant » ! 

 

Dans La Lettre du musicien du 27 novembre 2017, Emmanuel Andrieu met en avant les « moments très inspirés » que contient la partition et les « très beaux portraits de femmes » que sont les rôles de Scozzone interprété par Eve-Maud Hubeaux « superbe mezzo », de la duchesse d’Etampes par Karina Gauvin qui « excelle à rendre le caractère puissant de ce rôle vocalement périlleux » et de Colombe, « la jeune fille innocente dont Clémence Tilquin offre un portait tout de délicatesse de son soprano aérien ». Le  « timbre clair et velouté » de Bernard Richter  est relevé, le rôle central étant bien celui de Benvenuto Cellini, « long et épuisant, auquel le baryton québécois Jean-François Lapointe donne toute sa puissance et sa consistance, avec sa voix trempée dans le bronze ». Emmanuel Andrieu se plait à relever que le concert comprenait aussi la musique de ballet d’une « grande inspiration ». Il conclut en soulignant que tous les choristes et musiciens ont répondu pleinement à l’appel du chef d’orchestre, Guillaume Tourniaire, à l’initiative du projet.

 

Sur le site ODB-opera.com, en date du 28 novembre 2017, Pierre Tricou salue l’immense travail effectué par Guillaume Tourniaire pour retrouver et réaliser la partition dans son intégralité, telle que Camille Saint-Saëns eût souhaité qu’elle fût interprétée, lui qui proféra un « on me massacre » en refusant d’assister à la création de son œuvre tronquée en 1890 ! Pierre Tricou laisse ensuite la parole à Guillaume Tourniaire avant de louer la distribution entièrement francophone, en en détaillant avec finesse les prestations, aussi pour les chœurs et l’orchestre.

 

C’est Damien Dutilleul qui rend compte sur le site Olyrix.com le 28 novembre 2017 de la performance de chaque rôle, principal et secondaire. Il rend hommage à « l’énergie phénoménale » que Guillaume Tourniaire a dû déployer pendant cette soirée de création de l’opéra de Saint-Saëns dans son intégralité, mentionnant avec humour des gestes inattendus que l’enthousiasme peut provoquer !

 

Dans classiquenews.com (29 novembre 2017), Albert Dacheux qualifie à juste titre Guillaume Tourniaire de « chef lyrique particulièrement curieux » dont la « réalisation admirable » a permis de redécouvrir la partition de Saint-Saëns et qui a pu « captiver les auditeurs durant 3h30 » ! Le critique met aussi en lumière la magistrale orchestration et la magnifique écriture de Saint-Saëns, y compris dans les pages destinées au ballet. Selon lui, le rôle de Benvenuto Cellini (Jean-François Lapointe) est « idéalement chanté », celui d’Ascanio aussi (Bernard Richter), mais manquant d’émotion. Eloges aussi pour François 1er (Jean Teitgen) et Colombe  (Clémence Tilquin) « bouleversante », ainsi que pour tous les petits rôles masculins. Pour Scozzone (Eve-Maud Hubeaux), le journaliste eût préféré que le rôle fût confié à une contralto — comme historiquement le compositeur l’aurait voulu. Quant à la duchesse d’Etampes (Karina Gauvin), le tempérament de l’interprète correspond parfaitement à celui du personnage interprété « avec  une maestria exceptionnelle ». Pour les chœurs et l’orchestre, « l’ensemble est impressionnant de cohésion, de force, de précision ».

 

Pour resmusica.com (29 novembre 2017), Jacques Schmitt se livre d’abord à une petite comparaison entre Camille Saint-Saëns et Richard Wagner, puis relève la performance de l’orchestre de la HEM, accordant une « palme méritoire » à Guillaume Tourniaire. Pour le critique, « la distribution vocale est exemplaire », mais il regrette que le placement sur le devant de la scène ait été « quelque peu préjudiciable à l’équilibre sonore des voix et de la musique ». S’il loue sans réserve Jean-François Lapointe, Jean Teitgen et Eve-Maud Hubeaux, il émet quelques réserves à l’égard de Bernard Richter, Karina Gauvin et Clémence Tilquin. En revanche, les chœurs « sont impressionnants de volume et de précision ».

 

Sur le site operalounge.de (4 décembre 2017, en allemand), Samuel Zimsli titre son article « einfach fabelhaft » (« simplement fabuleux »). Son compte rendu est le plus long et le plus détaillé (5 pages), situant d’abord l’œuvre dans son contexte historique et musicologique et en mettant en évidence les nouveautés qu’elle apporte dans le « néobaroque » et même le « néorenaissance ». Son article étant destiné à des lecteurs germanophones, Samuel Zimsli explique les subtilités du livret. Chaque soliste se voit ensuite mis en évidence avec soin, le critique détaillant les qualités de chacune et de chacun pour en souligner l’excellence. Eloge aussi de la prestation des chœurs (« kann man nur den Hut ziehen / on ne peut que soulever son chapeau ») et de l’orchestre (il relève les prestation de la flûte solo Ana Sofia Barbosa Baganha dans une des variations du ballet) et, bien sûr, félicite chaleureusement Guillaume Tourniaire, « Spiritus Rector » du projet !

 

Enthousiasme tout aussi grand de la part d’Anselm Gerhard dans Opernwelt du 18 janvier 2018. « Incroyable » (« unglaublich ») est la partition de Saint-Saëns ainsi redécouverte, « incroyable » aussi la prestation des interprètes, « incroyable » également le jeu de l’orchestre sous la direction de Guillaume Tourniaire « enthousiasmant », avec, notamment, des violoncelles et des cuivres « sans concurrence ». (CLIC)

 

Dans OperaMagazine de janvier 2018, José Pons regrette de n’avoir pas assez de place pour « évoquer cette partition ambitieuse, aux nombreux moments marquants ». Il ne peut aussi mentionner que brièvement les interprètes dont il souligne les qualités, avec une mention spéciale pour l’enthousiasme des chœurs, l’engagement « sans réserve » de l’orchestre et « la baguette dynamique » de Guillaume Tourniaire.

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